Améliorer l’accès aux soins de fertilité et l’autonomisation des personnes atteintes d’infertilité issues de minorités linguistiques grâce à une application mobile

Objectifs du projet et hypothèses : Ce projet comprend l’évaluation d’une application mobile développée par une équipe multidisciplinaire de chercheurs et de professionnels de la santé pour fournir des ressources d’information et de soutien social bilingues destinées aux personnes qui suivent des traitements de fertilité à Montréal. Le contenu de l’application sera offert en français et en anglais, dans un langage qui se veut accessible à toutes les personnes ayant des problèmes de fertilité. Le volet éducatif comprendra des informations fondées sur des données probantes concernant divers sujets liés à la fertilité. Il sera présenté de manière à être facile à comprendre et accessible à des personnes ayant différents niveaux de connaissances en matière de cybersanté. Des sections spécifiques seront consacrées à l’information sur les diagnostics d’infertilité, les options de traitement, les risques pour la fertilité et la promotion de la santé reproductive, ainsi qu’à la manière de naviguer à travers les traitements et aux conseils pour composer avec l’infertilité. Le volet de soutien social sera constitué de groupes de discussion et d’un réseau de soutien par les pairs afin de mettre les patientes et les patients en contact avec d’autres personnes qui peuvent comprendre la difficulté de leur situation. L’application est censée avoir un effet bénéfique sur le bien-être des patientes et des patients (stress, anxiété et dépression), l’autonomie perçue, la qualité de vie et la connaissance de la cybersanté.

Le principal objectif de mon projet de recherche est d’étudier l’efficacité d’une intervention de santé mobile centrée sur le patient qui fournit un soutien informatif et émotionnel pour améliorer l’autonomie des patientes et des patients infertiles confrontés à des barrières linguistiques à Montréal.

Previous
Previous

Le réseau de la santé : Comment les relations de soutien à l’autonomie influencent les barrières linguistiques et l’hésitation à la vaccination chez les minorités anglophones du Québec