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Projets de recherche étudiant financés

Dialogue McGill finance des étudiants qui effectuent des recherches sur les approches susceptibles de réduire les obstacles à l’accès au services sociaux et de santé pour les communauté d’expression anglaise du Québec. Issue d’un examen rigoureux par le comité de recherche de Dialogue McGill, voici la liste des projets étudiant financés.

2018, Université Concordia andrew Durand 2018, Université Concordia andrew Durand

Examen des obstacles à l’accès à la santé mentale pour les personnes anglophones nées au Canada et les personnes allophones anglophones nées en Chine dans la région de Montréal

It all begins with an idea.

Nous souhaitons examiner et comparer deux groupes linguistiques minoritaires : les personnes anglophones nées au Canada (dont la première langue est l’anglais) et les personnes allophones anglophones nées en Chine (dont la première langue est le chinois et dont la langue officielle préférée est l’anglais). Les personnes nées au Canada de communautés anglophones (AN) sont confrontées à d’importants défis linguistiques lorsqu’elles utilisent les services de santé mentale en français. Ces défis ont été largement négligés dans la littérature, peut-être en raison du statut majoritaire de ces communautés dans d’autres provinces. Les personnes allophones favorisant l’anglais (AL) nées en Chine sont doublement désavantagées en matière de soins de santé au Québec, étant une minorité linguistique (langue maternelle chinoise) au sein d’une minorité linguistique (communauté anglophone) dans le contexte plus large du Québec. Nous espérons établir un profil des difficultés de communication perçues en matière de santé mentale par les communautés AN et AL lorsqu’elles accèdent à des services de santé mentale en français.

Nous émettons l’hypothèse que les personnes anglophones (AN) nées au Canada et les personnes allophones favorisant l’anglais (AL) nées en Chine percevront des barrières linguistiques au moment d’accéder à des services de santé mentale en français, et que la mesure dans laquelle les barrières linguistiques sont perçues sera en corrélation négative avec la compétence en français de la personne. De plus, nous émettons l’hypothèse que les personnes AL percevront beaucoup plus de barrières culturelles lorsqu’elles utiliseront les services de santé mentale au Québec que les personnes AN..

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