Le rôle de la langue et du contexte culturel dans les plans de vaccination contre la COVID-19 des jeunes adultes au Québec
La pandémie COVID-19, qui a débuté en décembre 2019, est une crise mondiale qui menace la santé physique et la sécurité financière de l’humanité, et ce qui nous tient le plus à cœur. En outre, la pandémie a exacerbé les inégalités raciales, ethniques et économiques. Le premier effort de vaccination contre la COVID-19 a débuté en décembre 2020 et, en juin 2021, plus de 2 milliards de doses du vaccin ont été administrées dans le monde (WHO Coronavirus (COVID-19) Dashboard, s.d.). Cependant, le concept d’hésitation à la vaccination, qui se définit par un report ou un refus de se soumettre à la vaccination, pose un problème pour les efforts de vaccination (Butler & Diseases, s.d.). En date du mois de juin 2021, 30 % de la population québécoise n’avait pas encore reçu sa première dose de vaccin contre la COVID-19 (Données de vaccination contre la COVID-19, s.d.).
Par ailleurs, une vaste étude menée au Royaume-Uni révèle que les minorités ethniques pourraient être plus réticentes à se faire vacciner, avec 72 % de la population noire déclarant qu’il est peu probable qu’ils se fassent vacciner contre la COVID-19. Des obstacles tels que la culture, la religion et la langue influencent les décisions en matière de vaccination (Crawshaw et al., 2021). Les principales causes de l’hésitation à la vaccination comprennent la désinformation par l’entremise de plateformes telles que les médias sociaux, et le manque de connaissances en matière de santé en ce qui concerne les vaccins (Dubé et al., 2016). Il est donc primordial de comprendre le rôle de la désinformation dans les médias sociaux et des connaissances en matière de santé et de vaccination au sein des groupes vulnérables afin de contrôler la propagation de la COVID-19.
Objectifs :
Élucider les besoins linguistiques des groupes vulnérables à risque en matière de services de vaccination au Québec.
Comprendre les facteurs de risque de la sous-vaccination au Québec et promouvoir une plus grande inclusion.
Obtenir des renseignements sur les stratégies de communication pour les campagnes de vaccination à l’ère de la technologie.