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Projets de recherche subventionnés
Dialogue McGill encourage la recherche sur les approches susceptibles de réduire les obstacles à l’accès aux services sociaux et de santé pour les communauté d’expression anglaise du Québec. Issue d’un examen rigoureux par le comité de recherche de Dialogue McGill, voici la liste des projets subventionnés
Accroître la sensibilisation au problème de la langue dans le secteur de la santé mentale en mobilisant le personnel clinique œuvrant auprès d’une patientèle linguistiquement diversifiée
It all begins with an idea.
Même si la patientèle qui fréquente les hôpitaux des grandes villes présente un portrait diversifié, on continue de négliger la question des barrières de langue entre le personnel médical et celle-ci. Une explication réside peut-être dans le manque de sensibilisation des intervenants et dans le fait que les pratiques organisationnelles et les priorités de gestion contribuent à passer le problème sous silence. Des recherches précédentes nous apprennent que les infirmières et les étudiants en médecine qui travaillent dans les établissements psychiatriques sont moins portés que les autres à demander l’aide d’un interprète en présence de patients qui ne parlent pas l’anglais ou le français. On ne connaît pas les raisons de cette façon de faire.
S’inscrivant dans le prolongement de nos travaux précédents, notre projet vise à clarifier la nature des barrières linguistiques en milieu clinique, en se concentrant principalement, mais pas uniquement, sur le travail des infirmières et des étudiants en médecine. Nous allons : 1) documenter leur connaissance des barrières de langue auxquels se heurtent leurs patients; 2) réfléchir à des moyens d’améliorer cette connaissance sur le plan professionnel et institutionnel; 3) analyser les discours qui contribuent à renforcer les barrières linguistiques en milieu clinique; et 4) déterminer si le fait d’encourager une prise de conscience sur ces questions peut se traduire par une augmentation mesurable des notes sur la dynamique linguistique dans le dossier des patients et par une augmentation correspondante de la satisfaction chez les intervenants qui œuvrent auprès d’une patientèle diversifiée dans les milieux de soins en santé mentale. L’équipe de recherche pose l’hypothèse qu’après une année de groupe de discussion autour de la question des barrières de langue dans les services psychiatriques, la comparaison des mesures prises au moment 1 et au moment 2 révélera : 1) une augmentation statistique significative de la connaissance des barrières linguistiques, confirmée par les mentions des problèmes de langue dans les dossiers des patients; et 2) un degré de satisfaction plus élevée chez les personnes qui travaillent auprès d’une patientèle diversifiée.