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Projets de recherche étudiant financés
Dialogue McGill finance des étudiants qui effectuent des recherches sur les approches susceptibles de réduire les obstacles à l’accès au services sociaux et de santé pour les communauté d’expression anglaise du Québec. Issue d’un examen rigoureux par le comité de recherche de Dialogue McGill, voici la liste des projets étudiant financés.
Immigrants japonais au Québec : Expérience de l’accès à l’information sur la santé pendant la pandémie de COVID-19
Notre étude vise à comprendre l’effet de la langue sur la diffusion d’information essentielle en matière de santé publique en cas de pandémie dans la communauté de personnes immigrantes d’origine japonaise au Québec. Comme ce groupe n’est pas la seule petite communauté confrontée à des barrières linguistiques en matière d’accès à l’information, la présente étude peut servir de modèle pour étudier des questions similaires dans d’autres petites communautés linguistiques minoritaires. Nous explorons d’abord les modes d’accès à l’information des personnes immigrantes japonaises de première génération résidant au Québec pendant la pandémie. Nous documenterons les limites perçues par la communauté en matière d’accès à l’information et nous déterminerons si elle a été confrontée à des incohérences et à des renseignements contradictoires entre des sources d’information dans différentes langues. Deuxièmement, nous vérifierons si et comment les compétences linguistiques ont empêché les personnes immigrantes d’origine japonaise d’accéder aux informations locales relatives à la COVID-19 (au Canada et au Québec), en anglais et en français. Enfin, nous étudierons les effets sur la santé mentale et le comportement de cette communauté découlant de l’accès limité à de l’information canadienne concernant la COVID-19.
Examen des obstacles à l’accès à la santé mentale pour les personnes anglophones nées au Canada et les personnes allophones anglophones nées en Chine dans la région de Montréal
It all begins with an idea.
Nous souhaitons examiner et comparer deux groupes linguistiques minoritaires : les personnes anglophones nées au Canada (dont la première langue est l’anglais) et les personnes allophones anglophones nées en Chine (dont la première langue est le chinois et dont la langue officielle préférée est l’anglais). Les personnes nées au Canada de communautés anglophones (AN) sont confrontées à d’importants défis linguistiques lorsqu’elles utilisent les services de santé mentale en français. Ces défis ont été largement négligés dans la littérature, peut-être en raison du statut majoritaire de ces communautés dans d’autres provinces. Les personnes allophones favorisant l’anglais (AL) nées en Chine sont doublement désavantagées en matière de soins de santé au Québec, étant une minorité linguistique (langue maternelle chinoise) au sein d’une minorité linguistique (communauté anglophone) dans le contexte plus large du Québec. Nous espérons établir un profil des difficultés de communication perçues en matière de santé mentale par les communautés AN et AL lorsqu’elles accèdent à des services de santé mentale en français.
Nous émettons l’hypothèse que les personnes anglophones (AN) nées au Canada et les personnes allophones favorisant l’anglais (AL) nées en Chine percevront des barrières linguistiques au moment d’accéder à des services de santé mentale en français, et que la mesure dans laquelle les barrières linguistiques sont perçues sera en corrélation négative avec la compétence en français de la personne. De plus, nous émettons l’hypothèse que les personnes AL percevront beaucoup plus de barrières culturelles lorsqu’elles utiliseront les services de santé mentale au Québec que les personnes AN..