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Projets de recherche subventionnés
Dialogue McGill encourage la recherche sur les approches susceptibles de réduire les obstacles à l’accès aux services sociaux et de santé pour les communauté d’expression anglaise du Québec. Issue d’un examen rigoureux par le comité de recherche de Dialogue McGill, voici la liste des projets subventionnés
Minorités linguistiques et autisme au Québec : accès aux soins de santé et résultats en matière de développement
Ce projet étend à une nouvelle population nos travaux de recherche sur l’accès aux soins de santé par les minorités linguistiques du Canada, soit aux individus ayant un trouble du spectre autistique (TSA) et à leurs familles. Les personnes autistes font face à des défis importants sur le plan de la communication (APA, 2013). Au Québec, les délais touchant l’accès aux services spécialisés en TSA sont substantiels, à la fois en ce qui concerne l’obtention d’un diagnostic (Zwaigenbaum et al., 2019) et l’accessibilité des services provinciaux (Rivard et al., 2014). Nous nous attendons à ce que les problèmes d’accès au Québec s’additionnent pour les anglophones ayant un TSA, en raison des problèmes de communication, des délais dans l’obtention des services et du statut de langue minoritaire. Au Canada, les minorités linguistiques (les anglophones au Québec, les francophones dans les autres provinces) se heurtent à des obstacles multiples en ce qui touche l’accès aux soins et subissent des disparités négatives sur le plan des résultats cliniques (Bouchard et Desmeules, 2013; de Moissac et Bowen, 2019; Falconer et Quesnel-Vallée, 2014). Aux États-Unis, on a montré que les barrières linguistiques avaient une incidence négative sur l’accès aux services par les familles qui comptent un enfant TSA (St. Amant et al., 2018). Les objectifs des chercheuses sont les suivants : 1) évaluer l’accessibilité des soins et des services sociaux au Québec pour les familles anglophones qui comptent un enfant TSA, comparativement aux familles francophones; et 2) recueillir des informations détaillées auprès d’un sous-ensemble de familles qui comptent un adolescent TSA, par l’intermédiaire de groupes types, notamment des données d’enquête quantitatives enrichies sur la question de l’accès aux services et les mesures cognitives servant d’indicateurs des résultats en matière de santé développementale. En cernant quelles sont les disparités éventuelles, ainsi que leur incidence sur les résultats, notre projet contribuera à l’atteinte de résultats optimaux pour les anglophones du Québec.
Extrants :
Amantayev, N. & Nadig, A. (2022, May). Healthcare Access of Language Minorities with Autism: The Case of English Official Language Minorities in Quebec, Canada. Poster to be presented at the annual meeting of the International Society for Autism Research, Austin, Texas, USA.
Étude sur le développement langagier et social des enfants bilingues présentant un TSA et les obstacles au bilinguisme
It all begins with an idea.
Étant donné le statut officiellement bilingue du Canada et son caractère multiculturel, de nombreux enfants atteints du trouble du spectre autistique (TSA) grandissent dans un foyer bilingue ou un foyer où l’on parle la langue de la minorité. Même si la langue est intimement liée à l’identité culturelle, un grand nombre de familles se heurtent à des obstacles lorsqu’elles veulent élever leur enfant présentant un TSA dans les deux langues, ce qui peut avoir des répercussions importantes à la fois sur l’enfant et son entourage. Pourtant, tout indique que le bilinguisme ne nuirait pas à l’acquisition du langage chez l’enfant autiste et que les enfants bilingues présentant un TSA, si on les compare à leurs semblables unilingues, pourraient présenter de meilleures habiletés sociales, dont on sait qu’elles sont un prédicteur de développement langagier futur.
Notre projet vise donc à mieux comprendre le développement du bilinguisme chez les enfants atteints de TSA, en étudiant les trajectoires du développement langagier et social chez des enfants bilingues et unilingues, de la petite enfance à l’école intermédiaire, ainsi que la relation entre ces deux variables. Nous analyserons des données longitudinales en examinant la courbe de croissance et les parcours. Par ailleurs, nous tenterons de définir, grâce à une analyse thématique, quels sont les obstacles au bilinguisme au Canada et au Québec en particulier, notamment ceux qui se dressent au sein du système de santé.
Nos résultats permettront de mieux renseigner les intervenantes et intervenants sur le développement langagier et social des enfants bilingues présentant un TSA et d’élaborer à leur intention des recommandations et des interventions fondées sur des données probantes. En cernant les obstacles au bilinguisme, nous visons à mettre en évidence les secteurs où une mobilisation des connaissances s’impose et, par le fait même, à réduire le nombre des barrières, voire à les éliminer.
Extrants :
Unknown. (May 2022). Examining the Influence of Bilingualism on the Narrative, Social and Pragmatic Abilities of School-Aged Children on the Autism Spectrum [Poster presentation]. International Society for Autism Research, virtual conference.
Unknown. (April 2022). Bilingualism, narrative, social and pragmatic skills in children on the autism spectrum [Oral presentation]. Speech-Language Pathology and Audiology Canada-Virtual Convention.
Unknown. (August 2021). Examining the barriers and facilitators to bilingual language development in children with neurodevelopmental disorders [Symposium]. COUHR National Symposium. Virtual conference
Unknown. (August 2021). Examining the barriers and facilitators to accessing healthcare and to receiving equitable health services: a literature review [Symposium]. COUHR National Symposium. Virtual conference
Unknown. (April 2021). Does bilingualism influence the narrative, social and pragmatic skills of children on the autism spectrum [oral presentation]. Transforming Autism Care Consortium Pre-INSAR Blitz. Virtual presentation.
Améliorer le niveau de maîtrise du français à l’École des sciences infirmières Ingram : évaluation d’un critère d’admission et de son incidence
It all begins with an idea.
Il arrive de plus en plus souvent que la maîtrise du français soit exigée par les partenaires cliniques de l’École des sciences infirmières Ingram. Vu l’augmentation du nombre de patients francophones, les étudiantes doivent être capables de s’exprimer en français et de l’écrire pour pouvoir donner des soins de grande qualité. De plus, la maîtrise du français est l’une des conditions requises pour obtenir l’agrément et exercer la profession au Québec. Selon des rapports anecdotiques, la faible maîtrise du français serait l’une des principales raisons qui incitent les diplômées de l’École à quitter le Québec. Afin de trouver des solutions aux problèmes de la formation et du maintien des effectifs, l’École a adopté pour ses programmes d’accès à la profession infirmière la maîtrise du français comme prérequis à l’admission. Cette décision, qui marque une évolution importante des critères d’admission au baccalauréat en sciences infirmières (B. Sc. inf.) et à la maîtrise en sciences infirmières – admission directe (M. Sc. [A]-DE), pourrait avoir des implications pour la population étudiante de l’École, les membres de son corps professoral, ses partenaires cliniques, ses diplômées et diplomés et les employeurs.
D’une durée de 18 mois, le projet pilote proposé visera à documenter la mise en œuvre de l’exigence de la maîtrise du français durant les années universitaires 2020-2021 et 2021-2022. Une méthode d’évaluation axée sur l’utilisation servira de cadre au projet. Les méthodes de recherche comprendront une analyse quantitative des données administratives et la collecte de données qualitatives au moyen d’entretiens en profondeur avec les principales parties prenantes. Les objectifs premiers du projet sont les suivants : sensibiliser les parties prenantes au changement apporté à la politique d’admission; 2) évaluer l’effet initial du changement sur les parties prenantes; 3) mettre au point et raffiner des instruments et des méthodes de collecte de données destinés à l’évaluation et à la recherche sur le long terme; et 4) définir des stratégies susceptibles de maximiser le maintien en poste des infirmières bilingues (francophones et anglophones) au Québec.
Recourir aux étudiantes et aux étudiants en médecine multilingues et à la plateforme MedComm comme solution aux barrières linguistiques dans la prestation de soins.
It all begins with an idea.
Le recours à des interprètes médicaux spécialisés est considéré comme la norme la plus élevée en matière d’interprétation médicale. Pourtant, on ne compte aujourd’hui dans les établissements de santé affiliés à l’Université McGill aucun service d’interprétation digne de ce nom, universel et viable. Notre proposition comprend trois projets qui portent chacun sur la nécessité d’offrir ce service aux patients qui doivent surmonter la barrière des langues.
En premier lieu, nous comptons offrir un atelier sur les rudiments de l’interprétation médicale à tous les stagiaires multilingues de l’École de médecine de McGill, pour ensuite étudier son effet sur leurs connaissances et leur perception de leur propre compétence dans le rôle d’interprète. En deuxième lieu, nous allons préparer et mettre en œuvre une série d’ateliers de formation destinés à un plus large éventail de stagiaires en sciences de la santé de la faculté de médecine. Ces ateliers aborderont les bases de l’interaction avec un interprète dans le cadre d’une visite médicale et renseigneront les participants sur l’accès à des services d’interprétation. Enfin, nous allons mettre sur pied une plateforme mobile en ligne qui permettra de recourir aux services d’une ou d’un interprète étudiant déjà formé, puis nous mènerons une étude pilote pour en vérifier l’utilité et la faisabilité dans un cadre clinique. Par ce travail, nous visons en outre à développer les compétences culturelles des stagiaires en les sensibilisant au problème du mur des langues, à son incidence sur les minorités linguistiques et à la nécessité de disposer des services d’un interprète professionnel.
Extrants :
Unknown. (2021, April). Interpretation Training for Multilingual Medical and Dental Students: A Pilot Study of a Virtual Interactive Workshop [Presentation]. Canadian Conference on Medical Education.
Unknown. (May, 2021). Virtual Interpretation Workshop for Multilingual Medical and Dental Students: A Pilot Study [Presentation], MASH/MJM Interprofessional Health Research Symposium.
Unknown. (December, 2021). MedComm Platform: A Tool for Managing Requests for Medical Interpreter [Poster presentation, virtual]. Annual 2021 Dialogue McGill Conference, virtual.
Unknown. (December, 2021). Working with Interpreters: Virtual Workshop for Medical and Dentistry Students [Poster presentation, virtual]. Annual 2021 Dialogue McGill Conference, virtual.
Unknown. (2022, April). Working with Interpreters: Virtual Workshop for Medical and Dentistry Students [Poster presentation]. Ontario Student Medical Education Research Conference.
L’accès des jeunes adultes noirs aux soins de santé durant la pandémie de COVID‑19 est-il entravé par des facteurs linguistiques et motivationnels?
It all begins with an idea.
L’accès aux soins de santé durant la deuxième vague de la pandémie de COVID‑19 au Canada peut s’avérer particulièrement problématique pour les jeunes adultes noirs appartenant à une minorité linguistique dans la province où ils vivent. Les études révèlent à cet égard des disparités marquées chez les minorités linguistiques officielles du Québec (Falconer et Quesnel-Vallée, 2014). La théorie de l’intersectionnalité nous permet de supposer que l’association d’identités marginalisées peut faire en sorte que les Québécois noirs anglophones (et les Ontariens noirs francophones) éprouvent des difficultés toutes particulières à se sentir autorisés à solliciter des soins médicaux. Étalée sur trois vagues, notre étude longitudinale examinera les facteurs linguistiques et motivationnels susceptibles de miner la volonté des jeunes adultes noirs à se faire soigner au cours de l’automne et de l’hiver à venir. Nous évaluerons : la mesure dans laquelle les participantes et participants ont bénéficié, dans leurs rapports avec les intervenants, de soutien à l’autonomie; l’incidence de ce facteur sur leur désir d’adhérer aux directives de la santé publique en temps de pandémie (par ex. hygiène des mains, distanciation sociale, port du masque) et sur la quête d’information sur la santé et l’accès aux soins. Nous tenterons d’établir si des facteurs motivationnels interagissent avec la situation de minorité linguistique lorsqu’il s’agit de déterminer comment les jeunes adultes s’adaptent au défi de vivre durant la pire pandémie survenue depuis un siècle.
Extrants :
Audet, É. C., Thai, H., Holding, A. C., Davids, J., Fang, X., & Koestner, R. (2023). The depth of stories: How Black young adults' disclosure of high arousal negative affect in narratives about the COVID-19 pandemic and the BLM protests improved adjustment over the year 2020. Journal of Community Psychology, 51(4), 1504–1517. https://doi.org/10.1002/jcop.22929
Audet, É.C., Leboeuf, J., Holding, A.C. et al. (2022). Better together: Family and peer support for black young adults during the COVID-19 pandemic and the Black Lives Matter movement. Trends in Psychology. 30, 688–705. https://doi.org/10.1007/s43076-022-00157-8
Passer à l’interprétation à distance
Depuis six mois, la pandémie de COVID‑19 a provoqué le recours à l’interprétation de service public à distance (ISP-D), une formule graduellement mise en place au sein du réseau québécois de la santé et des services sociaux. L’ISP-D ne renvoie pas seulement aux technologies de la communication qui permettent aux interprètes de fournir leurs services à distance (comme la vidéoconférence, la téléphonie et la cyberconférence), mais aussi à des stratégies de communication précises qui exigent une formation adéquate. Le but de notre étude est double : 1) élaborer deux programmes de formation (un premier pour les interprètes et un deuxième pour les prestataires de services) conformes aux lignes directrices en matière de gestion et de pratique de l’ISP-D; et 2) évaluer leur incidence sur la satisfaction et la collaboration des professionnels impliqués. Notre projet vise principalement à garantir la prestation de services de qualité à une clientèle particulièrement à risque face à la crise de la COVID-19, soit la population immigrante et réfugiée. Il contribuera également à faciliter la transition du système de santé québécois vers l’ISP-D.
Extrants :
Unknown (2021). Travailler avex des interprètes à distance : les bonnes pratiques [webinar]. Québec, Québec, Canada.
Unknown (2021). Interpréter à distance au temps de la COVID-19 [webinar]. Québec, Québec, Canada.
Unknown (June 2022). Unknown [Oral communication]. 1er congrès international de l’EDIQ.
Minorités linguistiques et risque de dépression chez les individus souffrant de maladies chroniques : une étude rétrospective de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement
Le risque de dépression chez les personnes atteintes de diabète n’a pas été évalué en relation avec la langue. Les obstacles à la communication peuvent conduire à l’isolement et à un accès déficient aux soins de santé. Ils peuvent affecter la santé mentale des individus, en particulier ceux qui souffrent d’une maladie chronique comme le diabète. Les chercheuses s’appuieront sur les données de référence et de suivi issues de la cohorte complète de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ELCV; 2012-2015 et 2015-2018; âges 45 à 85 ans, N=21 000) afin de déterminer, chez les diabétiques et les non-diabétiques, l’incidence de la langue maternelle (français, anglais ou autre) sur le risque de dépression au bout de trois ans et sur le taux de recherche de traitement contre la dépression.
La cohorte comprendra des participants à l’ELCV sans dépression de référence (Centre for Epidemiological Studies Depression Scale‑10, score<10, non traités pour dépression). Ces derniers seront répartis par situation de référence pour le diabète (HbA1c≥7 % et/ou diabète autodéclaré). La langue maternelle sera définie comme « la première langue apprise à la maison et encore comprise » (français, anglais ou autre). Les minorités anglophones (francophones) seront celles dont la langue d’origine est « Autre » et l’anglais (le français), la langue parlée le plus souvent à la maison. Les associations entre langue maternelle et minorités linguistiques ainsi que les résultats d’intérêt seront analysés globalement et en fonction du statut diabétique à l’aide d’un modèle de régression logistique multivarié.
Les résultats aideront les prestataires de soins et les planificateurs de programmes à concevoir des services propres à réduire les barrières linguistiques pour les minorités, à atténuer les risques de dépression et à prendre adéquatement en charge le diabète et les problèmes de santé mentale au sein des groupes visés.
Extrants :
Farid, D., Li, P., Dasgupta, K., & Rahme, E. (2022). Determinants of loss to follow-up in the Canadian Longitudinal Study on Aging: a retrospective cohort study. Journal of epidemiology and community health, 76(12), 1011–1018. https://doi.org/10.1136/jech-2022-219307
Farid, D., Li, P., Dasgupta, K., & Rahme, E. (2022). Determinants of loss to follow-up in the Canadian Longitudinal Study on Aging: a retrospective cohort study. Journal of epidemiology and community health, 76(12), 1011–1018. https://doi.org/10.1136/jech-2022-219307
Farid, D., Li, P., Da Costa, D., Afif, W., Szabo, J., Dasgupta, K., & Rahme, E. (2020). Undiagnosed depression, persistent depressive symptoms and seeking mental health care: analysis of immigrant and non-immigrant participants of the Canadian Longitudinal Study of Aging. Epidemiology and psychiatric sciences, 29, e158. https://doi.org/10.1017/S2045796020000670
L’écologie linguistique du Québec module-t-elle l’accès aux soins de santé ou les résultats médicaux en période de COVID‑19 ?
La pandémie de COVID‑19 donne à penser que les barrières de langue auront une incidence sur l’accès à l’information sur la santé au Québec ainsi qu’aux résultats médicaux à l’échelle sociétale et individuelle. L’Association d’études canadiennes rapportait récemment que les locuteurs de la minorité anglophone manifestent, comparativement aux locuteurs francophones de la majorité, une anxiété plus vive face à la COVID-19 et une plus grande méfiance à l’égard des politiques du gouvernement québécois. On ne connaît pas aujourd’hui les raisons de ces différences, ni l’effet des barrières linguistiques sur les attitudes personnelles et les résultats sociétaux en matière de santé publique en rapport avec la pandémie. Guidée par la sociolinguistique et la psychologie, l’équipe de recherche étudiera plusieurs facteurs, dont l’expérience linguistique des individus, les réseaux interpersonnels, les contextes communautaires et les contraintes sociétales. Nous ferons appel à des analyses de pointe sur les réseaux sociaux et à des modèles statistiques pour analyser un vaste ensemble de données étiquetées par langue, provenant d’un questionnaire sur la COVID-19 administré à des répondants anglophones et francophones au Québec, et en particulier à Montréal. Formée de spécialistes du langage, de psychologues sociaux et de spécialistes des données massives, notre équipe de recherche est très bien placée pour se pencher sur ces questions urgentes. Son travail produira des connaissances essentielles et actuelles ainsi que des occasions de formation, pour les étudiants et étudiantes, sur les barrières de langue auxquels font face les locuteurs de la minorité anglophone, en ce qui touche l’accès aux soins et les résultats de santé publique en période de COVID-19 au Québec.
Extrants :
Hernández-Rivera, E., Gullifer, J. W., & Titone, D. (2022). Socioecological and psycholinguistic approaches to multilingual health literacy. Translational Issues in Psychological Science. https://doi.org/10.1037/tps0000325
Hernández-Rivera, E., Gullifer, J. W., & Titone, D. (2022). Socioecological and psycholinguistic approaches to multilingual health literacy.Translational Issues in Psychological Science, 8(2), 197–209. https://doi.org/10.1037/tps0000325
Hernández-Rivera, E., Marco S. G., Ahia, M., Tiv, M., Knäuper, B., Johns, B. T., Doucerain, M., & Titone, D. (In prep). Does language ecology in Québec modulate COVID19 health access or outcomes?
Ahia, M., Hernandez-Rivera, E., Titone, D. (2021). Do Language Use Affiliations Predict Health Outcomes? COVID-19 Publich Health Outcomes in Linguistic Majority and Minority Populations in Montreal. [poster presentation]. Department of Psychology, McGill University, Montreal, Quebec.
Hernández-Rivera, E., Marco S. G., Ahia, M., Tiv, M., Knäuper, B., Johns, B. T., Doucerain, M., & Titone, D. (2021). Language-Use and COVID-19 Outcomes: Exploring Population Data Across Two Canadian Cities. Presentation at the Dialogue McGill Annual Conference of 2021. Montreal, Canada.
Hernández-Rivera, E. (2021) Invited Speaker: Experiencias en el uso de datos censales para estudiar de la distribución de COVID-19 en Canadá. Segundo Encuentro de Egresados de la Facultad de Medicina y Psicología. Department of Medicine and Psychology, Autonomous University of Baja California, Baja California, México.
Pratiques innovantes en matière de prestation de services à l’aide d’un interprète en temps de crise sanitaire : une étude qualitative […]
Les barrières linguistiques entravent l’accessibilité et la qualité des soins de santé et services sociaux. De plus, la prise en considération des normes culturelles et sociales est indispensable à la prestation de soins de qualité, notamment aux migrants et aux réfugiés. Les avantages du travail avec un interprète sont bien documentés, mais pas dans le contexte d’une crise sanitaire ni du point de vue des bénéficiaires. Notre étude analysera comment prestataires de soins, interprètes et bénéficiaires fournissent/reçoivent des services durant la crise de la COVID‑19 au Québec. Nous mènerons à Montréal et au Québec des entretiens individuels semi-structurés (n=60) avec des prestataires de soins et de services actifs dans le réseau public et communautaire, des interprètes et des bénéficiaires non francophones. Les entretiens aborderont : a) les pratiques innovantes touchant la prestation de services avec l’aide d’interprètes durant la crise de la COVID-19; et b) les obstacles et les facilitateurs influant sur le succès des pratiques en question. Les entrevues seront menées par téléphone, Skype ou en personne dans le respect des directives de la santé publique, avec l’aide d’un interprète au besoin. Elles seront enregistrées avec la permission des participants, transcrites textuellement et traduites en anglais ou en français. Les transcriptions et les notes des enquêteurs feront l’objet d’une analyse thématique au moyen de NVivo12. Les points de vue du personnel clinique, des interprètes et des bénéficiaires seront mis en perspective pour chaque pratique et chaque groupe démographique et comparés. Les pratiques relevées seront classées au moyen du Cadre d’évaluation des pratiques innovantes. Tout sera mis en place pour favoriser une participation volontaire et respectueuse et la confidentialité. Le projet sera soumis pour approbation aux comités d’éthique du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal et des universités où travaillent les membres de l’équipe de recherche. Notre projet permettra de définir des stratégies novatrices pour la prestation de services à l’aide d’un interprète en période de crise sanitaire, incluant des innovations numériques.
Extrants :
Ruiz-Casares, M. & Bentayeb, N. (March, 2022). Intervenir avec interprètes durant la COVID-19 : le point de vue des intervenant.e.s, des interprètes et des usager.ère.s [webinar]. Sherpa University Institute.
Les facteurs linguistiques psychosociaux associés à la rétention des étudiantes et étudiants anglophones des programmes de santé et de services sociaux après l’obtention du diplôme au Québec
Les minorités linguistiques se heurtent souvent à des barrières de langue au moment de se prévaloir des soins de santé et des services sociaux. Au Québec, les anglophones constituent une population croissante, mais ils déclarent souvent avoir des difficultés à accéder aux services et à recevoir des soins personnalisés en raison de la barrière linguistique. De nombreuses études ont analysé le problème de la rétention des prestataires de soins et de services sociaux capables de fournir des services en anglais. Leurs conclusions démontrent que de nombreux étudiants et étudiantes anglophones décident de quitter la province après l’obtention de leur diplôme dans ces domaines. Notre équipe se propose donc d’étudier différents facteurs clés capables de prédire le maintien des effectifs constitués des étudiantes et étudiants diplômés anglophones dans le secteur de la santé et des services sociaux au Québec. Nos résultats permettront de mieux comprendre les raisons qui incitent ces personnes à s’établir dans la province ou à la quitter. Ces connaissances permettront d’élaborer des programmes incitatifs destinés aux anglophones pour les convaincre de rester au Québec et de travailler dans le réseau de la santé et des services sociaux.
Extrants :
Loiselle, C.G., Durand, A. B., Monarque, M., Brown, T. L.. (manuscript In preparation). Predictive retention factors of English-speaking health and social service students graduating from an Anglophone Québec university.
Brown, T. L., Durand, A., Monarque, M., & Loiselle, C. G. (2022, May). Language and psychosocial factors associated with post-graduate retention of anglophone health and social services students in Quebec [Poster Presentation]. Poster presented at the World Conference on Health Promotion, Montreal, Quebec.
Brown, T. L., Monarque, M., Durand, A., & Loiselle, C. G. (2021, December). Key psychosocial predictors of students' retention. In C. G. Loiselle (Chair), Language matters: Dialogue McGill’s supported initiatives [Symposium]. Dialogue McGill Conference, virtual.